Wife Spirit

« Depuis que les hommes ont su parler, la première chose qu’ils ont su faire, c’est de rabaisser les femmes. »

Conception, écriture et interprétation
Sofian Benzina

Dramaturgie

Selima Atallah

Aide à la mise en scène

Camille Bernaudat

Régie générale
Emma Thonneau

Dessin et création vidéo

Sofian Benzina

Affiche

Zohra Mrad

Durée du spectacle : 1h45
Version courte :
1h10-20

Tout public à partir de 12 ans

Dossier artistique complet consultable ici

Prochaines dates

Le spectacle

     Durant plus d’une heure quarante, Sofian Benzina, documents à l’appui, cherche à justifier ce constat. Entièrement basé sur des faits réels, appuyé par des articles et des écrits universitaires, Wife Spirit tourne en ridicule plusieurs faits sexistes qu’ils soient politiques, pseudo-scientifiques ou même extrémistes. Aussi drôle qu’instructif, Sofian éveille la conscience critique du public par un humour décapant.

         Son ressort comique favori ? Le raisonnement par l’absurde. Devant son public, Sofian fouille dans des discours officiels, des textes de loi et des publications dans des journaux ou sur les réseaux sociaux pour y dénicher les pires incohérences. Mais Sofian aime également varier les plaisirs. Fort de son expérience, Il convoque sur scène différentes formes artistiques : caricature, revue de presse, marionnette, théâtre interactif, stand up, témoignages et vidéo qu’il manie comme moyens d’amener le réel sur scène.

Extrait d’entretiens projetés sur scène

       Témoin 1 : « Je pense que j’étais beaucoup plus harcelée quand j’avais 14 ans que maintenant que j’en ai 22. (…) J’ai vu aux alentours de mes 13 ans le regard d’à peu près tous les hommes âgés de mon entourage, les hommes âgés, les pères de famille, les pères de mes amis, les oncles, les cousins très âgés, tous leurs regards vraiment changeaient. Le regard qui monte et qui descend « Ah elle a bien grandi la petite ! »…. et ça, beaucoup plus à 14 ans que maintenant où on me fout une relative paix… parce qu’ils savent que je pourrai dire non alors qu’à 14 ans on est trop gênée – parfois – pour dire non. »